Le déni est un mécanisme de défense du moi qui consiste à nier une perception traumatisante de la réalité extérieure... Le déni constitue un obstacle sur le chemin de l'acceptation, il empêche d'affronter ce qui est là, nous parlons de la réalité brute bien évidemment. C'est un mécanisme de défense que l'on espère faire céder comme l'on fait céder la muraille d'un château assiégé.
Mais à quoi sert le déni me direz-vous ? Et bien tout simplement à conserver son intégrité ou sa capacité de vivre avec la maladie. En gros c'est une ressource bénéfique pour la personne atteinte de pathologies. Il permet d'amadouer la douleur, de domestiquer l'angoisse et de mieux vivre avec l'idée de mort. C'est donc un mécanisme de défense nécessaire qui aide à gérer ce qui arrive et à préserver la sécurité. Tous les jours, chaque être humain normalement constitué se protège face aux agressions et intrusions extérieures. C'est un réflexe salvateur. Cette protection a pour but de gagner du temps, d'amortir le choc, de conserver une bonne image de soi, mais surtout de faire face, elle maintient la capacité de vivre.
Le seul vrai problème du déni, c'est finalement notre conception un peu trop rigide de la réalité qui pèche le plus et nous empêche de reconnaître en lui une forme que peuvent prendre les forces de vie. Cet espoir et ces forces de vies renforcent la capacité d'imagination qui est aussi partie intégrante de la réalité, au nom d'une conception trop étroite de la réalité.
Donc, je pose la question ici, en quoi ne pas vouloir être avec une personne est vivre dans le déni ? Quand cette personne ne vous a pas donné son nom de famille au bout de deux mois de tergiversations et de rencontres au cours desquelles la discussion a été le moteur ? En quoi c'est vivre dans le déni que de ne pas vouloir être avec une personne qui joue aux jeux de la provocation verbale via textos toute la journée ? En quoi c'est vivre dans le déni quand vous dites depuis plusieurs semaines à une personne que vous ne voulez pas la voir mais qu'elle se présente à votre domicile quand même ? Et je vais m'arrêter là mais des détails du genre j'en ai pléthore à donner malheureusement.
Le déni, c'est aussi une capacité imaginative de l'ordre du rêve ou du fantasme. Donc à partir du moment où je sais que je ne veux pas d'une personne, que je le lui dis clairement par tous les moyens possibles, quelques soient les raisons, peu importe d'ailleurs. Mais à partir du moment, où la chose est dite encore et encore jour après jour... Et que cette personne, un coup vous donne raison et vous implore le pardon, un coup vous menace et vous insulte en vous accusant des pires choses voir même de perdre la raison, jusqu'à vous dire que vous êtes dans le déni tout en continuant de vous dire qu'elle vous aime et que de belles choses sont encore possibles... A partir du moment où je suis femme, et que je dis non à un homme pour tout un tas de raisons mais la principale est surtout que je ne veuille pas finalement... A partir du moment où j'ai exprimé clairement que je n'aimais pas cette personne parce que son comportement ne me convient pas, ses mots ne me conviennent pas et j'en passe. Je vous le demande ici une dernière fois... Quand cette personne se sert de votre passé pour vous faire croire que vous vivez dans le déni, que vous êtes Misandre, (au passage j'ai eu 2 relations difficiles avec des hommes et 2 relations formidables avec deux autres nous sommes restés amis donc pas de haine envers les hommes finalement), au prétexte que vous ne voulez pas d'elle et que vous le lui dites toute la sainte journée ! Est-ce vraiment moi qui vis dans le déni quand l'autre refuse d'accepter le non que je lui crie ? Un non est un non, un non pour un nom... Refuser d'accepter le non de l'autre n'est-ce pas cela vivre dans le déni ?
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