“Empreintes Urbaines” comme témoin d’un écosystème existant grâce à la communion de notre société avec son environnement. Rendre visible la complexité d’un lien en faisant appel à deux verbes de perception : “voir” et “contempler”. Mettant ainsi en lumière ce qui s’oppose : l’activité et la passivité ou plutôt, le mouvement des humains au statique d’une architecture.
La vie urbaine est un bel exemple d’oxymore puisqu’elle se concentre autour d’une réalité spatiale, son architecture figée, en “opposition” avec une entité sociale caractérisée par son perpétuel mouvement. La mission est de transformer le passant indifférent en un flâneur déambulant au milieu du spectacle ordinaire de la vie quotidienne dans laquelle s’exprime tout un tas de petits riens qui prennent tous leurs sens dans la poétique de l’anonymat urbain.
Notre société reçoit l’empreinte de l’espace urbain en profitant de l’éclat d’une architecture et d’un mobilier, quand l’espace urbain reçoit l’empreinte de la société qui lui donne vie. Alors, “contempler” ou “voir” ; “déambuler” ou “flâner”… Je vous invite à laisser votre propre empreinte en marquant le choix de votre regard sur la série “Empreintes Urbaines”.
Vous pourrez me retrouver à Veigné du 2 au 6 octobre pour une exposition qui ne me ressemble pas... J'entends par là que je me suis frottée à des thèmes comme la "street" et "la photo architecturale", ce que je ne fais pas ou peu... Je serai en compagnie de onze autres photographes, et de l'exposition du Club Photo de Veigné.
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