Elle s'appelait Rose Anatolie Jeanne veuve Foucaux, elle avait 26 ans, pourtant le 26 février 1846, un jeudi à 9 heures du matin sur la place des halles d'Argueil, elle se faisait guillotiner. Elle était ménagère, son crime : avoir empoisonné son mari avec l'aide de son amant à l'arsenic et à l'antimoine le 8 novembre 1844. Elle réitéra l'expérience le 4 décembre 1844 sur sa belle-mère.
Ses dernières paroles furent : "Je suis misérable. Je mérite 100 fois la mort. Mais je ne veux pas aller chez le diable, je vous demande pardon pour que dieu me prenne en pitié."
C'était le jour de la grande foire annuelle. La foule était conséquente. Lorsque ligotée, elle fut hissée sur l'échafaud, la foule découvrit une jeune femme d'une beauté incroyable avec de très longs cheveux blonds qui lui roulaient jusque sur les reins. Le bourreau n'avait pas eu le courage de les lui couper. Pour la première et seule fois, le bourreau se contenta de les lui ramener en avant de la tête pour faciliter le passage du couperet.
Elle est la seule femme à avoir été guillotinée sans avoir eu les cheveux coupé. Voilà pourquoi elle fait partie des vingt femmes que j'ai choisi pour construire le projet : "Femmes à en perdre la tête".
Work in progress... Vous découvrez ici la photo qui fera l'affiche du projet.
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